Mièvreries

Je me trouve profondément répugnant. Et c'est aussi, je crois, ce que j'aime le plus chez moi.

Ma gentillesse est teintée de mépris. Et derrière le mépris, il y a la prise en considération d'autrui, déjà. Comme si c'était déjà trop.

Est-ce bien le fait d'être répugnant ou la conscience de l'être que je préfère ? Peut-être la conscience, parce qu'au fond de l'arrière-cour, il y a la conscience d'être.

Parce que la conscience d'être me répugne, la conscience du mur me pénètre. Peut-être. C'est une angoisse rassurante, ou une façon de me soulager par stress interposé.

Après tout, qu'est-ce que ça peut foutre. Je suis. C'est déjà bien assez compliqué comme ça.

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