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Je ne veux d'enfants de personne. Et encore moins de moi. La mort est un concept abstrait, cet état où se cristallisent toutes les craintes des vivants. On y projette son propre enfer où un quelconque Purgatoire. Vivre dans la peur, la conscience d'un Rédempteur qui prend la relève d'un père Noël efficace les 5-6 premières années en termes de chantage. Leur morale s'est divisée avec les religions. Si la mort est perçue de manière néfaste, n'est ce pas tout simplement par peur de l'inconnu ? Ils vivent dans cette crainte de ne pas prévoir, de ne plus être un planning rempli et organisé, une somme de rendez-vous orchestrés pour se donner une contenance. Crainte d'un néant clinique et spirituel. Peur irraisonnée. Personne n'est jamais revenu nous raconter ce qu'est la conscience d'être mort, hormis quelques charlatans rêvassant pendant leur coma... Projections. Les morts n'ont pas conscience de l'être. Inutile donc de s'en soucier pour sa pomme. C'est pour les autres que c'est douloureux / une bonne nouvelle (rayer la mention inutile). Une fois encore, la solitude peut devenir facteur d'insouciance.
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